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Extravagante Jasmine Vegas ! Tenter de cataloguer cette Américaine chanteuse performeuse multiface est voué à l’échec.
 
Interviewer Jasmine c’est être l’unique spectateur d’un one-woman-show. Imaginez un accent américain prononcé, plus Lisa Minelli que Mia Frye. Et une tendance à la dérision de type persistant. Voilà, c’est Jasmine Vegas, la femme-diva qui s’autocaricature avec des voix d’hommes ou de grande fille naîve pour dérouler son CV d’ex-styliste new-yorkaise des années punk, devenue, après une échappée brève dans le « performance art made in East village », chanteuse parisienne.
 
Elle est de cette race d’olibrius que l’on qualifie de « personnage » pour faire vite. Sauf que de personnage, elle en change aussi souvent que de paire de lunettes – bigarrées – et d’univers chansonnier. Le cataloguer relèvererait du pur masochisme.
 
Débarquée a Paris, en 1993, avec un prénom et un accordéon, elle a d’abord été Jasmine tout court. « en résidence » dans les cafés parisiens, et dans Lylo, l’agenda gratuit des concerts, sous le titre trash-musette. C’était avant de se mettre en groupe et de devenir leader excentrique de Jasmine Bande, avec un e final. Après huit ans d’orgie musicale, la demoiselle amerloque, 52 piges et une fâcheuse tendance à revivire ses 20 ans, se rebaptisait Jasmine Vegas.
                                                                               Cathy Blisson, Télérama

L’album de JASMINE BANDE jamais sorti nouvellement remixé et en écoute ici !

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